Tous ces coquillages qui crissent sous nos pas
Par centaines
Et qui bouffent le sable
Au loin
Plus loin
La mer qui pleure ses arbres
Les rochers, égratignés
Saignent au soleil
Plus rien ne respire sous le plomb de l'été qui s'impose
Et organise son massacre
Je suis le cortège des hommes à moitié nus
Moi aussi
Je marche sur la plage
Légèrement honteuse
Pleine de mon sirop d'été
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