Le ciel, fatigué
Le temps, agité
Je suis restée chez moi
J'ai rangé les carnets, plié les papiers
Raccordé les wagons
Dans le ciel, ça ne s'arrangeait pas et les arbres préparaient la révolte
Alors j'ai mis du vent dans ma théière
De l'eau dans mon vin
Pris mon courage à deux mains
Et je me suis présentée à la porte des nuages avec mon paquet bien ficelé
Ma tronche de cake et mon thé fumant
Tremblante à l'idée d'essuyer un refus
Le ciel s'est déridé, devenu miel
Vous prendrez
Combien de grêlons ?
Un nuage de lait ?
Dans le parc, les arbres ont repris leurs étirements
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