Tu essuieras les éclaboussures d'un soleil qui s'est encore pris dans ta chevelure
Tu couleras tes jours heureux sous une épaisse chape de béton
Tu fais ça très bien
Il te restera encore le temps de faire monter de ton ventre des chapelets d'injures que tu enrouleras à ton poignet
En rangs serrés
De lancer un dernier regard vers nos gueules d'enfarinés
De monter sur tes grands chevaux
De balayer les restes d'un doute
Avant de claquer la porte de la cuisine
Et de la fermer pour de bon en te clouant le bec avec un vieux mégot.
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