Tu t’accroches aux arbres penchés
Tu ne sais pas qu’ils sont toxiques
Poisons
Tu bois
Petite
La sève
L’encre qui coule de mon bras
Les mots amers
La poussière des paillassons
Imprudente
Petite
Tu es
Buvard
Tu bois
Les larmes des autres
Substances chimiques
Paroles en l’air
Dans les poubelles
Les restes
Petite
Tu ramasses tout
Fais des tas
Construis sur nos ordures
Des mondes
Que nous ne verrons pas
Que nous ne verrons pas
Zaile, ce poème est si beau.
RépondreSupprimerParle de cette domestication, quand nous ne sommes que des âmes libres
fichu stade oral !
RépondreSupprimerKouki : oh ! merci Kouki belle âme de belle dame !
RépondreSupprimerCoachola : compte pas sur moi pour faire un poème sur le stade anal ;)
Seuls les parents...
RépondreSupprimerL........uC : oui, mais il vaut mieux que mal accompagnés...
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