Assis sur son petit monticule il me prenait de haut
Chacun campait sur sa position
Moi, accrochée à des pins qui maintenaient mon terrain bien à plat
Lui, en haut de sa dune exposé à tous les soleils et au vent
Il se croyait enchanteur, passait son temps à gratter des cordes qui lui faisaient sortir des notes de bois sec
Tandis que calée dans mon hamac, je regardais les pins et m'entraînais à compter les moutons en pensant à ces nuits d'hiver où je dormirai sous les poutres.
À ces hivers où, assise au dernier étage, me parviendraient les notes de bitume frotté à la sueur et le crépitement d'une guitare démesurée.
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