Tu me secoues de baisers poudrés en me serrant fort contre toi
« heureusement que tu m'aimes toi au moins t'es pas comme les autres ! »
Plus tu m'étreins, plus je tire ma tête vers l'arrière, on ne sait jamais, des fois que mon cou serait devenu élastique
Je pourrais éviter l'odeur de géranium sur ton rouge à lèvre et l'amertume de la poudre de riz éparpillée sur tes pommettes
Pas de bol ! Mon cou se limite à ses vertèbres, mon dégoût se prend les pieds dans les lignes cervicales
Il en faudrait beaucoup pour satisfaire ton besoin d'amour
Une tête blonde et filasse comme la mienne n'y suffirait pas, mais c'est à chaque fois sur ma pomme que ça tombe :
Tes baisers, tes boucles mauves, ta boîte à biscuits.
Il me faudrait au moins deux cœurs pour éponger tout ça et pouvoir tout recracher le soir dans la voiture du retour.
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